Quelle est la place des antiagrégants plaquettaires dans la prise en charge de la fibrillation atriale non valvulaire ?

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Dans cet article, nous nous limiterons volontairement à la prescription des antiagrégants plaquettaires pour la prévention des accidents thromboemboliques chez les patients avec fibrillation atriale non valvulaire. Les autres indictions des antiagrégants plaquettaires pour une autre pathologie cardiovasculaire (coronaropathies, artériopathies…) souvent associées à la fibrillation atriale ne seront pas abordées.

Les antiagrégants plaquettaires (AAP) ont suscité un vif engouement dans la prévention des accidents thromboemboliques dans la fibrillation atriale (FA) non valvulaire. Si, dans une méta-analyse reprenant 6 essais randomisés et contrôlés totalisant 2 900 patients [1], les antivitamines K (AVK) ont démontré leur efficacité dans la prévention des accidents thromboemboliques dans la FA non valvulaire avec une réduction de 64 % (IC 95 % : 49 % à 74 %) des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et de 26 % (IC 95 % : 3 % à 43 %) de la mortalité globale, leur utilisation difficile, notamment en raison des inter-actions médicamenteuses ou alimentaires, d’INR spontanément labile, mais aussi de leur risque hémorragique certain, ont rapidement motivé la communauté médicale à trouver une alternative thérapeutique [2].

Les AAP avec leur simplicité d’utilisation sans adaptation de dose mais aussi leur potentielle efficacité et[...]

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À propos de l’auteur

Département de Cardiologie et Maladies Vasculaires, CHU Pontchaillou, Rennes.